Dans un monde où la technologie évolue à une vitesse folle, l’informatique est devenue un pilier stratégique pour les PME. Pourtant, beaucoup choisissent de tout internaliser, ce qui soulève la question de l’internalisation informatique : serveurs sur site, gestion des sauvegardes, support utilisateur… avec souvent les meilleures intentions du monde : maîtriser les coûts, garder la main, être autonome.
Mais cette volonté d’indépendance peut rapidement se transformer en piège coûteux et risqué de l’internalisation informatique.
Voici les 3 erreurs les plus courantes que font les PME lorsqu’elles veulent tout gérer en interne — et surtout, comment les éviter intelligemment.
⚠️ Erreur n°1 : Confondre coûts visibles et coûts cachés
💬 “On va embaucher quelqu’un en interne, ce sera plus rentable que de passer par un prestataire.”
Sur le papier, c’est séduisant. Mais en réalité :
- Un technicien interne coûte entre 35 000€ et 50 000€ par an, sans compter les charges, la formation, les absences, etc.
- Il est rare qu’une seule personne maîtrise tous les domaines (réseau, sécurité, cloud, support, cybersécurité…).
- Et en cas d’absence ? De panne grave ? Personne ne prend le relais.
✅ L’alternative judicieuse : faire appel à un partenaire externe permet d’avoir une équipe complète, disponible, multi-compétente… souvent pour moins cher.
🔐 Erreur n°2 : Sous-estimer les enjeux de cybersécurité
💬 “On n’est pas une cible, on est une petite boîte.”
Erreur fatale. Les cybercriminels adorent les PME : elles sont moins protégées et souvent plus rapides à payer une rançon. En outre, l’internalisation informatique peut accentuer ces vulnérabilités.
Une gestion interne sans outils pro expose à :
- Des sauvegardes mal gérées (voire inexistantes)
- Des pare-feux ou antivirus obsolètes
- Un manque de surveillance en temps réel
✅ L’alternative judicieuse : déléguer la sécurité à un prestataire qui met en place une vraie stratégie de défense : EDR, monitoring, sauvegarde externalisée, MFA, sensibilisation des équipes…
🕒 Erreur n°3 : Mobiliser des ressources internes au détriment du cœur de métier
💬 “C’est mon neveu qui s’occupe du serveur. Il est doué.”
Jusqu’au jour où le serveur tombe… et que personne ne sait comment le remettre en ligne, révélant une réelle faiblesse dans l’internalisation informatique.
L’informatique interne, mal maîtrisée, mobilise un temps fou aux dirigeants, aux salariés et même à des personnes non qualifiées (ce qui est risqué… et illégal dans certains cas).
✅ L’alternative judicieuse : externaliser, c’est libérer du temps et de l’énergie pour le cœur d’activité : vendre, produire, innover. L’IT devient un levier, pas une contrainte.
🧭 Et si vous repreniez le contrôle… en déléguant ?
Tout gérer en interne, c’est comme vouloir construire soi-même son bureau ou gérer sa propre électricité. Ce n’est pas votre métier, et chaque erreur d’internalisation informatique peut coûter des milliers d’euros, voire la survie de votre entreprise.
Aujourd’hui, les PME les plus agiles combinent autonomie et accompagnement externe. Elles s’entourent des bons partenaires pour rester concentrées sur ce qui fait leur valeur ajoutée.
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❓FAQ – Vos questions fréquentes sur l’internalisation informatique
Pourquoi internaliser l’informatique peut être risqué pour une PME ?
Parce qu’elle n’a souvent ni les ressources humaines, ni les outils, ni les réflexes de cybersécurité nécessaires pour faire face aux incidents et évolutions rapides du secteur.
Externaliser coûte-t-il plus cher qu’un salarié interne ?
Pas forcément. En externalisant, vous payez pour une expertise complète, souvent à un tarif inférieur à un salaire brut annuel chargé.
Quelle est la meilleure solution entre internalisation et externalisation ?
Tout dépend de votre activité. Mais une solution hybride (interne pour les tâches courantes + partenaire externe pour les expertises critiques) est souvent la plus pertinente.
Quel est le risque principal pour une PME mal accompagnée en informatique ?
Les pannes critiques, les ransomwares, la perte de données, ou simplement… la perte de temps au quotidien. Ce sont des risques coûteux et évitables.